Histoire en photos de maquettes et dioramas

Histoire en photos de maquettes et dioramas

chers visiteurs...

bienvenue à toutes celles et tous ceux que l’Histoire et les miniatures intéresse.Ici vous trouverez des renseignements sur les thèmes évoqués dans le titre : L’Histoire (histoire des conflits et spécialement la deuxième guerre mondiale) par la photo de Maquettes et Dioramas (le dioramas est la représentation d’une scène à l’échelle avec les « détails vivants » cela peut être des figurines civils ou militaires, animaux, infrastructures tels que pont, maisons, gares, écoles, éclairage public, château d’eau, etc. le choix est vaste ! en fait cela concerne tout ce qui donne vie au diorama et permet de donner une idée de l'échelle ! le dio. (en abrégé !) est d’ailleurs souvent basé sur une photo d’époque, point de détail pas de place ici pour l’apologie.
Bonne visite et n’oubliez pas de donner votre avis, François
Contact : francois.peintre@gmail.com

Panhard ERC-90 SAGAIE kit résine AZIMUT 1/35e

Revue du kit mamie zut ! non, pardon ! AZIMUT
le kit sera présenté sur une plaquette (sorte de mini diorama) comprenant un vehicule et quelques figurines mais sans batiment ni decors trop volumineux ! juste pour une mise en situation donc.

Vous pouvez voir des photos de l’engin réel ici : http://photosetimagesnature.blogspot.fr/p/manoeuvre-du-6-eme-cuir-au-sud-de-la.html Clichés que j'ai réalisés lors d’un petit reportage sur le 6ème Cuirassiers d’Olivet

1 clic sur un cliché pour le voir en grand



à l’ouverture de la boite... deux blocs de résine un pour la caisse et l’autre pour la tourelle quatre sachets contenants le premier les pièces pour la caisse le 2eme celles de la tourelle le 3eme les gardes boue et le canon le dernier sont les roues avec les pneus séparés des jantes, idée intéressante pour le débutant qui aurait des problèmes de peinture, la photo-découpe et le plan de montage
un kit " résine " est plus précis dans les détails de surface et permet la gravure des plus petits détails mais il est lourd et cher contrairement à un kit " plastique " qui est beaucoup plus leger et moins cher mais dont les techniques de moulage ne permettent pas d'obtenir des détails de surface aussi fins !


Le dessous de caisse est « armé » d’une puissante carotte de moulage que j’ai préféré laisser afin de consolider le montage des roues et évité l'affaissement du kit sous son poids ! (développement : cette carotte repose sur le sol évitant ainsi que le kit ne repose que sur ses roues et que, par son poids, il ne finisse par tordre ses suspenssions !)





essai à blanc des deux blocs de résine caisse tourelle l’un sur l’autre avant montage des premières pièces








Les défauts ?
rien de catastrophique ! pas de décalques aucun marquages trouvés dans la boite, ce genre de kit, peu importe la marque, ne contient que rarement les marquages qu’il faut donc acheter à part (ou faire soi-même !) quelques retassures facilement poncées et ou bouchées ! quelques petits détails (attaches de manilles, supports de phares, grilles de ventilations, etc.) sont manquant (cassés au démoulage probablement !) ils sont refait en plasticard





le canon légèrement cintré, facile à redresser après un léger chauffage

les gardes boue qui font je crois également office de réservoirs ( ?) manque de matière qu’il faut combler avec du mastic ou masquer avec une plasticard ou un bout d’alu. (barquette pour chat !)

début du montage j’ai commencé par les cotés de l’engin



Le canon redressé il y a encore un petit défaut de surface (retassure)




L’arrière de caisse déjà bien avancé avec les hydrojets, l’échappement j’ai cabossé le silencieux (légèrement il est en effet protégé par une plaque !) attention la ligne d’échappement est en six pièces fragiles ! et le début du montage des suspensions


Sur les gardes boue avants j’ai préféré faire sauter (cutter neuf) les attaches de rétroviseurs pour faire les tiges en fil de cuivre et leurs attaches en chute de photo-découpe en effet ils sont trop fin par rapport à l'engin réel !







Les poignées et barres de l’engin sont en fil de laiton ou cuivre selon le diamètre nécessaire



Les tiges des rétros. Manque encore leurs attaches et bien entendu les miroirs !






Une jante parfois sur les petites pièces avec une gorge ou une perforation un bout du moule en silicone (caoutchouc synthétique) reste coincé il faut bien entendu le sortir et en règle générale nettoyer toutes les pièces avant montage et ou peinture pour ma part je dégraisse à l’acétone !







Un pneumatique ici la découpe de ces pièces (jantes et pneus séparés) est censé faciliter la peinture pour un maquettiste qui débute dans les kits « résine » les carottes de moulage ne sont pas trop grosses (moins que chez VERLINDEN !) et ne nécessitent que peu d’interventions après les avoir éliminées il faut malgré tout regraver les crampons des pneus Tout terrain ! (voir à ce sujet l’article sur la XM706 E2 VERLINDEN)

Premier essai à blanc avec les roues (4 seulement sur les six de l’engin !)






Les deux pièces alu qui vont colmater le manque de matière sur les gardes boue




Cette fois notre engin prend une belle tournure et on reconnait les formes tourmentées qui me plaisent tant sur la SAGAIE (je préfère de loin la silhouette de l’ERC-90 à, par exemple, celle de l’AMX 10 RC !) montage des gardes boue (sur la caisse !) et du canon (sur la tourelle !) on remarque également les tiges des rétros.




La mise en place des paniers de tourelle (ma hantise la photodec. à plier coller avec mes grosses pattes !!!) et bien cette fois ça a été tout seul !!! impec rien à voir avec EDUARD ou ABER etc. je dis : merci Monsieur Chomette

au sujet de la photodec. qui est par deffinition... plate et ne peut donc convenir à la représentation d'un fer... rond ! je ne comprend toujours pas cet engouement pour la photo-découpe qui ne peut servir qu'a représenter des fers plats !
Pour un fer rond l'idéal est d'utiliser du fil de cuivre ou de laiton ! de plus les kit photodec. sont de plus en plus fournis et donc cher avec des pièces peu réalistes ! ex : les paniers de tourelle de la vraie SAGAIE sont en fer rond sur le kit ils sont plat donc peu réaliste j'aurais pu (j'aurai du !) les refaire en fil métal fin.
Je ne suis pas le seul à m'en être aperçus ! J'en veux pour preuve l'article de M. Gérard Degas sur le surdétaillage dans son ouvrage :
MILITAR'S KIT 3 en page 18, je cite...

"Méfiez vous des pièces bien plates en photo-découpe qui en fait sont bien ronde sur l'engin réel"



Un kit résine (beaucoup plus précis, aux détails plus fins que le plastique ! mais aussi plus cher ! on n’a rien sans rien) n’empêche pas d’apporter quelques améliorations ici les câbles d’alimentation des phares dont un (phare de recherche sur le toit de tourelle) voit son " câble d'alimentation " fait en fil de cuivre enroulé autour d’une aiguille afin de simuler un câble en « accordéon » doigts de fée impératifs, le cuivre doit bien sûr conserver cette forme



Vue de l’ensemble caisse tourelle (le tout repose sur la carotte de caisse !) ça a de la gueule déjà, non ?



présentation sur un bout de dio. non fini juste pour un meilleurs aperçu la SAGAIE etant montée à blanc (non collée !) sur quatre des roues (dont celle de l'arrière gauche n'a put être correctement asemblée !) sur ce cliché je viens de coller le rail pour la " nana "(AA T52) les miroirs des rétros. sont en place
La résine d’AZIMUT et celle de DES KIT sont (je trouve) les plus faciles à travailler ici on distingue quatre couleurs jaune pâle, jaune, gris et vert ce qui n’a absolument aucune incidence sur le montage ni la peinture ! cela dépend uniquement des stocks de résine du fabricant
A suivre…
PS : sur le site « army recognition » à la page de Panhard erc-90 sagaie il y a une erreur grossière ! voir à "détails à observer"
développement : texte n° 3 je cite « emplacement de la mitrailleuse à gauche du canon » or sur la photo le n°3 est le phare
et
texte n°4 je cite « phare à lumière blanche à gauche de la tourelle » sur la photo le n°4 est la mitrailleuse
voici la suite du montage






le montage presque fini


les sous-ensembles caisse tourelle et ce qui reste à coller avant peinture : trappes de tourelle, bouteille de dégontaminant, extincteur, tous les autres accessoires seront peint à part puis posés après : pneus jantes, AA52, sacoches, pare-vagues, plaque arrière, les outils seront sans doute remplacés


gros plan sur l'ensemble caisse/tourelle


une partie des pièces à finir de poncer



ici les sacoches et le pare-vagues







vue du kit de face ont voit bien les nuances de couleurs






début de la " barbouille " en une teinte gris clair pour mieux voir les defauts résiduels
(matos aéro. Paasche VLS aiguille/buse n°3)


une vue de l'ensemble en cours de peinture
(matos aéro. Paasche VLS aiguille/buse n°3)


autre vue mais en gros plan de tourelle
(matos aéro. Paasche VLS aiguille/buse n°3)



le kit en résine est lourd et fragile pour les manipulations de peinture il est fixé sur une plaquette (chute de parquet flotant !) ici vue de face du kit il faut aussi peindre le dessous


toujours sur sa plaquette le kit est cette fois vue de l'arrière après finitions il sera décollé et le dessous sera vérifié et corrigé si besoin

la " barbouille "






les roues étant en deux parties, les pneus sont d'abord peints en gris clairs (voir part 2) pour avoir une " accroche " puis passés au pastel noir (en poudre !) les jantes sont quand à elles peintes de la couleur du camouflage (attention certains véhicules ont des jantes entièrement noires !


ensuite on passe un vert moyen sur la caisse en faisant des allers retours sans chercher à couvrir absolument toutes les parties, il faut " passer en voiles " le plus fin possible ! pour eviter les " paquets " de peinture qui dissimulent les détails du kit (matos aéro. Paasche VLS aiguille/buse n°3)


comme expliquer plus haut le véhicule est fixé (collé) sur une plaquette pour les manipulations (montage et peinture)


idem pour la tourelle qui peut ainsi être tournée pour peindre chaque face, dessus, dessous, au passage on distingue les events sous le tube (series de trous) (matos aéro. Paasche VLS aiguille/buse n°3)



après plusieurs heures de séchage on repasse une autre couche de même teinte mais si par endroit il manque de la couleur cela n'est pas grâve en effet ceci n'est pas la teinte définitive ! le camouflage véritable viendra après !
(matos aéro. Paasche VLS aiguille/buse n°3)

début de montage des figurines qui accompagneront le véhicule, les pièces sont dégrappées avec des pinces coupantes non en " cassant " le plastique !



on commence l'assemblage par les jambes puis le torse les petits défauts de jointement seront repris plus tard (quand la colle est sèche)





les lignes de joints sont poncées avec des limes fines ou, comme ici, avec une fraise de dentiste


voici comment procéder, tenir la figurine dans une main en appui sur la table et de l'autre on présente la fraise en mouvement de va et vient pour éliminer la ligne de joint sur toutes les parties de la figurine mais sans oublier les accessoires : armes, sacs, sacoches, chaussures, etc. tout le fourbi quoi !


sur certaines figurines il est possible de monter les bras avant peinture pour d'autres (cas typique le tireur dont l'arme ne peut être montée sur les bras déjà en place !) il faut attendre la fin de la peinture pour monter en même temps le deuxième bras et l'arme ou monter le tout avant peinture ce qui demande plus de dextérité (comme disait un copain d'école : il a de la dextérité dans les doigts !)


puis avec une petite mèche on perce un pied de la figurine et une chute de tasseau pour faciliter les manipulations pendant la peinture




puis on coupe un pivot fait dans une pointe d'aiguille ou un morceau de fil de cuivre que l'on plante dans le pied de notre valeureux militaire et dans le support de manip. ici un bout de tasseau !


à ce stade on peut déjà boucher les petit défauts entre les diverses pièces avec de la simple colle liquide

et on reprend notre séance de ponçage sans oublier les mains dont les lignes de joints (encore !) font parfois des mimines semi-palmées !





je prefère amplement peindre les têtes à part soit sur le support de peinture soit directement sur la grappe


ensuite le tour des armes de nos soldats Français... le FAMAS (Fusil d'Assaut de la Manufacture d'Armes de Saint-Etienne) dont le bipied est fait de deux pièces extrêmement fines et délicates à dégrapper !


pour ma part j'utilise une scie circulaire sur mini-perceuse


voici donc nos armes avec leurs bipieds respectifs montés directement sur la grappe le surplus de matière sera ensuite éliminé avant peinture sur les trois FAMAS deux on leurs bipied rabattu quand à celui du FR F1 il est en position d'appui comme celui du troisième FAMAS



vus d'ensemble de nos quatre figurines DRAGON 3014 french foreign legion (Légion étrangère Française) une boite incontournable de la série " moderne " de cette marque pour qui fait du matériel Français moderne certains trouveront sans doutes à critiquer, les figurines sont relativement facilement " transformables " par contre le moule (agé de vingt ans au moins !) commence à fatiguer, les pièces les plus fines sont ornées d'une frange caractéristique, moi je m'en contente et de toutes façon on n'a que ça ! ou alors c’est figurines résine donc plus cher !




Le début de la peinture de fond du camouflage de notre Sagaie en humbrol 80 mat grass green passée à l'aéro bien sûr



pendant le séchage on peut commencer la peinture des treillis de nos "pioupious" ainsi que les accessoires (sacs, sacoches, bidons, etc.) ici le fond de base des uniformes : mélange de humbrol 147 mat light grey + 29 mat dark hearth + 153 mat insignia red attention de ne pas oublier les casques (recouvert de leurs toiles bariolées !) cette couleurs de fond doit être légèrement rosée (un peut à l'image des tenues des ss qui avaient parfois des nuances brun rose à brun violet ! étonnant mais véridique)




pour les bariolures des uniformes : le vert humbrol 159 mat kakhi drab le brun humbrol 29 mat dark hearth + 153 mat insignia red + 33 mat black le noir humbrol 33 mat black



ensuite après plusieurs jours de séchage on peut "attaquer" le camo de la Sagaie le fond est donc le "80 humbrol" pur pour le brun il y a une astuce j'utilise d'abord du humbrol 29 mat dark hearth + 33 mat black + 153 mat insignia red pour le noir humbrol 33 mat black



une fois bien sec je passe une couche de humbrol 49 mat varnish qui va protéger la peinture avant les "vieillissements"



enfin je reprends le camo brun avec le humbrol 29 mat dark hearth pur, puis je reprends les parties trop larges (il doit rester beaucoup de vert !) je vérifie une dernière fois la bonne disposition des "taches" (bariolures de couleurs) sensées donner l'effet camouflant !


puis je fais un lavis plus couramment appelé "jus" par les maquetteux ! (peu de peinture + beaucoup de diluant !) pour foncer légèrement les creux du kit s'il y a trop de couleur on peu passer du diluant pur afin de faire s'écouler le trop de peinture qui ira de fait vers le bas de caisse et renforcera l'effet de salissures comme sur un engin réel !


on fera de même pour la tourelle mais avec un effet salissure moins marqué bien entendu et toujours avec notre brosse large


pendant ce temps on peut peindre nos figurines avec des huiles Winsor et Newton (mes préférées !) mélange de Brun, ocre, avec parfois du brun-rouge, du jaune, etc. il n'y a pas de règle bien établie ! tout dépand de la couleurs de peau que l'on souhaite représenter ! logique !



on n'oubliera pas les parties en bois des armes ainsi que les cuirs dont la peinture à l'huile pour artistes est la plus convenable pour représenter ces matières !




enfin après quelques heures de séchage (il faut que l'huile commence à polymériser mais pas trop non plus !) on reprend les partie "peau" de nos fig. et on "essuie" littéralement le visage et les mains (toutes les parties de peau nue de la figurine !) avec une brosse douce et sèche (dans mon cas une martre kolynski !)


ne pas oublier de peindre les casques qui sont ici recouvert de "toiles bariolées camouflantes" tandis que les étuis pour ANP, cartouchières, etuis de bidons, etc. sont eux en vert armée, enfin le PP11 (radio) est en vert sombre (en réalité très proche du vert des sacs !) les lunettes seront collées sur les casques et leurs verres seront peint en vernis Tamiya jaune, bleu ou orange.


mise en peinture des figurines et premier test sur la plaquette des divers éléments

Enfin la conception du diorama !




Premièrement découper une plaque de mousse PU aux dimensions de la plaquette ! (j'utilise très souvent une chute de parquet flottant comme base pour mes dio. que j'appels alors des plaquettes ! un véhicule, une boite de figurines DRAGON un petit décor léger c'est tout simple et pas cher, les boites DRAGON sont parfaites pour cela !)


poncer convenablement les bords afin de les faire bien régulier !



encoller la plaquette avec de la colle à bois puis poser la plaque de mousse PU et maintenir le tout pendant la prise de la colle avec des pinces ou des élastiques et à l'aide d'une autre plaquette de parquet afin d'éviter de marquer !


pendant ce temps préparer le mélange de sol avec du plâtre, de la colle à bois et de la poudre de résine, de l'eau, du colorant (couleur terre !)




bien étaler le mélange régulièrement ou non selon l'effet recherché dans certains cas je coupe la mousse PU légèrement plus petite que la plaquette et je recouvre les bords du dio. avec le mélange afin d'obtenir un ensemble plus homogène, plus présentable


ici je souhaite représenter une route caillouteuse en légère montée donc j'étale mon plâtre en fonction de l'effet voulu !

pendant que le mélange est encore bien frais j'étale dessus du sable très fin (tamisé) puis des cailloux en litière pour chat (qui offre des avantages certains nous le verrons plus bas !)




ces mêmes cailloux sont maintenu avec de la colle à maquette (toute simple on peut également les fixer avec de la colle en bombe ou de la cyano. mais c'est plus cher donc, à mon sens, inutile !)

ensuite on pose la rambarde (garde-corps) sur le fond du dio. afin de fermer celui ci (il s'agit bien sûr d'un montage à blanc il sera démonter et peint à part pendant le séchage du sol



pendant que le sol est encore malléable j'imprime les roues dedans afin d'assoir la SAGAIE et quelle ne semble pas voler au dessus du dio. !

sur cette plaquette une seule couche de peinture humbrol mélange de teintes claires juste là pour donner une "accroche" aux pastels qui seront utilisés pour la coloration de notre sol ! les pastels réduits en poudre sont des Rembrandt mais peu importe la marque du moment qu'ils sont de bonne qualité ! ici couleurs terre




puis j'utilise des pastels de teinte plus claires mais toujours en tonalités légèrement différente ! pour créer des effets visuels selon l'incidence de la lumière !


le pastel en poudre est étaler sur le sol du dio. avec un pinceau à poil très soupples et longs puis on étale, on enleve le surplus avec une brosse à blusch (piquée chez madame ! je n'ai jamais rien trouvé de mieux !!!)



je recommence avec des teintes plus claires, plus sombres, afin de varier les effets qui sont pour le pastel comme la peinture à l'huile très "répondants" à la lumière !


toujours avec la brosse à blusch... j'étale, je retire, si besoin j'ajoute ! et je tourne ma plaquette sous la lumière pour verifier l'effet !


si nécessaire je tient la plaquette droite afin de faciliter l'écoulement de la poudre de pastel sur le papier (j'utilise toujours un grand papier) afin de récupérer le surplus de pastel (qui sont des craies pour artiste, donc coûte très cher !)



voici un petit aperçu de notre plaquette à vide l'effet de sol est presque fini il ne reste pratiquement qu'a fixer le pastel et les bornes du garde-corps les cailloux (litière à chats !) sont une fois pastellisés, nettoyés avec de l'essence F pure afin d'enlever le pastel et retrouver leur couleur d'origine ! plus clairs ils ressortent en taches claires sur un sol plus sombre.



puisque le pastel est sorti on en profite pour passer un petit peu sur la SAGAIE aux endroits de passages de l'équipage et aux endroit ou la poussière soulevée vient se déposer ! et bien entendu sur le train de roulement ! attention jamais d’excès avec le pastel !


pour faire les "tartes" de nos Chasseurs Alpins il me faut des spatules de prothésiste


un élément de grappe est courbé à la flamme, dessus est déposé une petite quantité de mastic (ici du HUMBROL tout simple !) puis par couches succéssives je forme avec differentes spatules le couvre chef en laissant bien secher entre chaque couche




lorsque la forme convient je dépose une petite quantité de colle à maquette que j'étale avec le bout du doigt afin de lisser l'ensemble c'est tout simple !

conclusions : un excellent kit résine facile à monter et peindre aucun souci avec les éléments en photodec quelques petites pièces et le canon sont cintrés mais rien d'insurmontable, à mon avis un des meilleurs kit "Français moderne"

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