Anticipation...
Revue MILITARIA MAGAZINE n° 11 des éditions HISTOIRE et COLLECTION
Au dos, on trouve cette pub pour une nouvelle revue (à l'époque !) de ce même éditeur :
Le numéro 1 de RAIDS mensuel de juin 1986.
Vu en détail de l'article où l'on annonce la fin de Khadafi avec 25 ans d'avance !!!
C'est un article fiction bien entendu.
Le colonel Kadhafi (Orthographe légèrement différente !) est réellement mort en octobre 2011.
La France de 40
Tiens au passage on parle de la France on dit parfois "l'hexagone" mais c'est oublier un peu vite...
La Corse et les Colonies (à l'époque on disait les Colonies, l'Empire !) Algérie, Maroc, Tunisie, Gabon, Cameroun, Sénégal, Tchad, AOF, AEF, Tahiti, Guyane, Martinique, Guadeloupe, Nouvelle Calédonie, Madagascar, Saint Pierre, Miquelon, j'en passe...
Bref, l'hexagone se rapportera plus exactement à la métropole ! non ?
Exemple typique de « pseudo historien mal
informé » et d’infos erronées rabâchées à l’envie reprises sans réfléchir,
ce qui me fait bondir ! chaque fois que je lis ce genre d'ineptie (ou que je l'entend sur notre magnifique télé !)
Morceaux choisis :
(Citations.)
Le maréchal Pétain, chef du
dernier gouvernement de la troisième république et héros français de la
première guerre mondiale, signe un armistice avec l'Allemagne le 22 juin 1940 à Rethondes.
Selon les clauses de l’armistice du 22 juin
1940, la France est coupée en deux par une ligne de démarcation.
Le 29 juin 1940, le
gouvernement français quitte la ville de Bordeaux qui s’est retrouvée en zone
occupée pour s’installer trois jours plus tard à Vichy, choisie comme capitale
de la zone dite « libre ».
L'armistice.
Le
17 juin, le gouvernement appelle le maréchal Pétain à l’aide. Celui-ci demande aux
Allemands l’arrêt des combats : l’armistice est signé le 22 juin 1940. La
France est
coupée en deux par une ligne de démarcation : le Nord est occupé par les Allemands
(la zone occupée), le Sud reste libre (la zone libre) l’Alsace et la
Lorraine deviennent allemandes.
En
mai, juin 1940, la France subit la plus grave défaite de son histoire. En
réponse à l’armistice du 22 juin 1940, la France est coupé en deux.
Au
Nord, les Allemands contrôlent la zone occupée par le gouvernement de Paris,
l’Alsace Moselle est annexée au IIIème Reich.
Au
Sud, la zone dite libre (le terme exact est "zone non occupée" en
abrégé et par "dérision" "zone
nono") est sous l’autorité française installée à Vichy. Ces deux zones
sont séparées par une ligne de démarcation.
Correctif :
Premièrement
ce n’est pas le Maréchal Pétain en personne qui signe l’armistice à Rethondes
mais une délégation militaire menée par le général Huntziger
Deuxièmement
là c’est plus complexe selon le point de vue où l’on se place ; du point
de vue allemand la France peut être considérée comme coupée en…quatre car elle
exclue en toute logique la zone annexée
au Grand Reich qui ne peut donc plus être considérée comme... Française
Du
point de vue Français par contre les zones se montent à 8 !
En
d’autres termes et pour faire plus court pour un Allemand de l’époque la zone
annexée ne fait plus partie de la France, pour un Français il en va tout
autrement puisque la zone annexée est considérée comme littéralement volée par
l’occupant ! cette terre d’Alsace Lorraine qui avait déjà quittée le giron
National entre 1870 et 1918
développement :
1 la
zone annexée au Grand Reich Allemand (L’Alsace Lorraine)
2 la
zone interdite du nord-est (située grosso modo entre la zone occupée et la zone
annexée susmentionnée)
3
la zone interdite du nord rattachée au commandement militaire Allemand de
Belgique
4
la zone interdite de l’ouest (toute la cote ouest de la France métropolitaine)
5
la zone occupée située au nord ouest
6
la zone libre dite non occupée (la fameuse « zone nono »)
7
quelques enclaves Italienne dans le sud est, la Corse (et oui, l'éternelle
oubliée la corse est annexée, "récupérée" par l'allier Italien !
et ceci rien que pour la métropole ! car à l'époque l'empire (à l'époque on disait : les colonies) est énorme ! et très dispersé
8
les colonies sont sous contrôle de vichy mais doivent bien entendu laisser
libre passage, assistance et ravitaillement aux troupes d'occupation (AFN, AOF,
AEF, la Syrie, le Liban, la Réunion, Madagascar, Tahiti, la Nouvelle-Calédonie, Saint
Pierre et Miquelon, etc. On le voit dès 1942 en Tunisie ou l'armée Française doit laisser libre passage aux troupes Italo-Allemande en pleine retraite depuis la Libye, la plupart de ces possessions d'outre-mer ont aujourd'hui retrouvé leur indépendance.
Nous
sommes donc assez éloignés d’une France coupée en… deux ! sans compter
l’évolution chronologique (occupation de la zone libre fin 1942, puis de la Tunisie)
Autre baliverne qui m’énerve un peu !
le général Paulus chef de la 6eme armée Allemande (à Stalingrad) est parfois appelé Von Paulus or le von Allemand est une particule tout comme notre "de" le fait qu'il fut nommé maréchal n'a rien à voir avec un hypothétique anoblissement, point de "Von Paulus" donc !
Les appellations erronées
tel que celle-ci pour les chars Français de 40
Renault R-35, Hotchkiss H-35 Somua S-35...
le programme d'armement Français de l'entre deux guerre prévoyait des chars dit léger , Renault répondit à l'appel d'offre par son modèle qui fut adopté sous le terme de :
Char léger Modèle 1935 R il faut lire modèle de 1935 construit par Renault !
Donc écrire Renault R-35 revient à écrire Renault Renault-35 un non-sens !
Il en va de même pour ce qui concerne le modèle Hotchkiss, militairement désigné :
Char léger modèle 1935-H (le H donc pour le constructeur... Hotchkiss)
Alors, arrêtons d'appeler nos belles maquettes Renault R-35 ou Hotchkiss H-39 mais bien Renault 35, Renault 40 ou Hotchkiss 38, Hotchkiss 39 ou encore en abrégé H-39, R-40 !
J’apprends que le HETZER est une appellation erronée également !!!
le terme requis en l’occurrence est :
JagdPanzer 38 (t)
Le terme de... Hetzer n'apparaissant qu'après guerre !!!
Le M4
le terme requis en l’occurrence est :
JagdPanzer 38 (t)
Le terme de... Hetzer n'apparaissant qu'après guerre !!!
Le M4
Le M4 char de combat US et ses dérivés M4 a1 / M4 a2 / M4 a3 / M4 a4 / M4 a3e8... le fameux "Easy Height" du film FURY mais ceci est du cinéma et les scènes montrant un M4 tournant tout seul autour d'un TIGRE I au beau milieu d'un champs vide pour tenter de lui mettre un "pelot dans le cul ! " pas de végétation pour se cacher et un tigre ne se présente jamais seul il y a toujours un "accompagnement" soit un autre TIGRE, soit un engin de soutien tel que semi-chenillé d'infanterie portée ou char d'appuis plus léger que le TIGRE et justement là pour le soutenir, l'appuyer ! le seul qui avait en son temps osé s'attaquer seul à l’ennemi c'est Michael. Wittmann l'as des blindés Allemands et, à ce jeu, il a fini par se faire casser la gueule ! Avec les 4 autres membres de son char.
Bref point de Sherman ici l'appellation officielle de l'engin est M4 le nom du général Américain "SHERMAN" est le surnom donné par les Britanniques au char qu'ils avaient reçu en Afrique du nord par le prêt-bail.
Chez nos amis "Amerloques" point de Sherman donc ! Mais très simplement M4 (medium tank)
Tout comme le médium tank M3 fut désigné (chez les British) général LEE pour la version d'origine avec sa tourelle surmontée d'un tourelleau, ou général GRANT pour la version avec une tourelle simple donnant au char une silhouette nettement moins haute puisque dépourvue de ce tourelleau !
Alors que le light tank M3-M5 fut désigné sous le nom de "Stuart" ou général Stuart ou encore Honey Stuart !
Chez les Français c'est pire encore puisque l'on a cumulé les deux appellations...
Ainsi le M4 est désigné sous le vocable de : M4 Sherman.
Si l'on veut absolument respecter le nom réel de l'engin, point de Sherman donc !!!
Le TIGRE II ausf B
Idem, point de Königstiger (traduisible par tigre royal !)
le nom officiel est :
PzKpfw VI Tigre II ausf B
Königstiger est la dénomination Britannique !
Les chenilles "winter oder ost ?"
(chenilles d'hiver ou chenilles de l'est ?)
Sur le front est les hivers rigoureux obligèrent les Allemands à trouver des solutions rapidement pour conserver un peu de mobilité sur la glace, la boue et la neige !
Plusieurs solutions : alléger le matériel, recourir à des crampons, élargir la surface au sol etc.
Pour les chars (et Stug) la solution adoptée consistait à élargir la chenille vers l’extérieur puisque vers le chars cela n'était pas possible, ainsi dès la fin de 1942 les chenilles dites "Winterketten" en Français "chenilles d'hiver" furent montées sur les engins elles devaient être déposées dès le redoux pour n'être utilisées que par très grand froid neige et glace !
En effet ces chenilles nécessairement plus lourdes fatiguaient le matériel plus rapidement.
Il s'agissait de maillons de chenille tout ce qu'il y a de normal dans le dessin mais avec une extension en forme de "bec" d'un seul coté du maillon un peu comme les "duckbill's" Américains qui relient deux patins entre eux sauf qu'ici l'extension est sur le patin lui même plutôt qu'entre deux !
Ensuite à partir de 1944 un nouveau patin fut étudié il s'agira encore une fois d'un patin normal mais avec un crampon supplémentaire toujours vers l'extérieur ceci avait pour effet d’améliorer l'adhérence sur sol verglacé en diminuant le poids au centimètre carré.
Mais quand j'entend des présentateurs d'émissions historiques manifestement mal informés parlé d'Ostketten en 1942 et qu'à l'image je vois un Panzer III un Stug etc. avec de magnifiques Winterketten je bondis de mon fauteuil !
Il ne faut pas faire l'amalgame entre l'une ou l'autre qui sont séparées par presque deux ans et qui mécaniquement sont radicalement différentes !
A noter également que les Pz V PANTHER et VI VI ausf b TIGRE I et TIGRE II ne sont pas équipé de chenilles élargies pour la mauvaise saison, au contraire ces engins sont parfois dotés de chenilles étroites pour leur transport ferroviaire ! Mais cela n'est pas systématique ainsi sur certains clichés on peut voir un wagon portant un TIGRE avec ses chenilles de combat (larges !) chenilles qui débordent assez largement des bords du wagon.
Bref point de Sherman ici l'appellation officielle de l'engin est M4 le nom du général Américain "SHERMAN" est le surnom donné par les Britanniques au char qu'ils avaient reçu en Afrique du nord par le prêt-bail.
Chez nos amis "Amerloques" point de Sherman donc ! Mais très simplement M4 (medium tank)
Tout comme le médium tank M3 fut désigné (chez les British) général LEE pour la version d'origine avec sa tourelle surmontée d'un tourelleau, ou général GRANT pour la version avec une tourelle simple donnant au char une silhouette nettement moins haute puisque dépourvue de ce tourelleau !
Alors que le light tank M3-M5 fut désigné sous le nom de "Stuart" ou général Stuart ou encore Honey Stuart !
Chez les Français c'est pire encore puisque l'on a cumulé les deux appellations...
Ainsi le M4 est désigné sous le vocable de : M4 Sherman.
Si l'on veut absolument respecter le nom réel de l'engin, point de Sherman donc !!!
Le TIGRE II ausf B
Idem, point de Königstiger (traduisible par tigre royal !)
le nom officiel est :
PzKpfw VI Tigre II ausf B
Königstiger est la dénomination Britannique !
Les chenilles "winter oder ost ?"
(chenilles d'hiver ou chenilles de l'est ?)
Sur le front est les hivers rigoureux obligèrent les Allemands à trouver des solutions rapidement pour conserver un peu de mobilité sur la glace, la boue et la neige !
Plusieurs solutions : alléger le matériel, recourir à des crampons, élargir la surface au sol etc.
Pour les chars (et Stug) la solution adoptée consistait à élargir la chenille vers l’extérieur puisque vers le chars cela n'était pas possible, ainsi dès la fin de 1942 les chenilles dites "Winterketten" en Français "chenilles d'hiver" furent montées sur les engins elles devaient être déposées dès le redoux pour n'être utilisées que par très grand froid neige et glace !
En effet ces chenilles nécessairement plus lourdes fatiguaient le matériel plus rapidement.
Il s'agissait de maillons de chenille tout ce qu'il y a de normal dans le dessin mais avec une extension en forme de "bec" d'un seul coté du maillon un peu comme les "duckbill's" Américains qui relient deux patins entre eux sauf qu'ici l'extension est sur le patin lui même plutôt qu'entre deux !
Ensuite à partir de 1944 un nouveau patin fut étudié il s'agira encore une fois d'un patin normal mais avec un crampon supplémentaire toujours vers l'extérieur ceci avait pour effet d’améliorer l'adhérence sur sol verglacé en diminuant le poids au centimètre carré.
Mais quand j'entend des présentateurs d'émissions historiques manifestement mal informés parlé d'Ostketten en 1942 et qu'à l'image je vois un Panzer III un Stug etc. avec de magnifiques Winterketten je bondis de mon fauteuil !
Il ne faut pas faire l'amalgame entre l'une ou l'autre qui sont séparées par presque deux ans et qui mécaniquement sont radicalement différentes !
A noter également que les Pz V PANTHER et VI VI ausf b TIGRE I et TIGRE II ne sont pas équipé de chenilles élargies pour la mauvaise saison, au contraire ces engins sont parfois dotés de chenilles étroites pour leur transport ferroviaire ! Mais cela n'est pas systématique ainsi sur certains clichés on peut voir un wagon portant un TIGRE avec ses chenilles de combat (larges !) chenilles qui débordent assez largement des bords du wagon.
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